L´escalade des trous noirs
M’abrite de ses ombres creuses
Tressaille, Canaille
Tricote des heures sur un tableau
Qui siffle, suinte, scintille
D´encres Bleu
Berbère
L’angle mort du désir
Et l´absinthe vive
S´entêtent d´absence
Sur le cadran ensommeillé
Dégrafer la peur
Carcasse qui cisaille, tressaille
Encore
Je capitule
Point virgule
Et m´entête sur le désir
Désenclavé, ancre Bleu
Délavé, levée
Déclame, confond, pardonne
Le soleil d´amphore
Luit sur le lac frontière
L´alliance sur les doigts
Du Yunnan, du Sichuan
Effarouchement
Du temps qui demeure
Sur l´écran vif des réels
Repartir vers les soleils
Sans ombre
Inconditionnelle
Des lendemains de rails
Qui s´épouvantent sous les herbes
Plus qu´imparfaite
Berceuse de ferraille
Chantonne les refrains
De cette Terre qui s´étale
Se réveille sous la pluie
Exhale Absorbe Renouvelle
Par tous les temps
Des pupilles à la soif
Jamais Ô non jamais
Etanchée